lundi 30 mai 2011

Le monde des adultes


J'ai fait un brouillon, publié un premier post. Post caricatural en ma défaveur, un peu trop. Un commentaire et un mail m'ont remise au pas !!

vendredi 27 mai 2011

40 ans - le temps des constats

Mon premier et dernier manteau de fourrure, cadeau de mon parrain 1975

Elle est arrivée la date butoir. Vite, beaucoup trop vite. Cette appréhension n'a pas de rapport direct avec des craintes purement physiques, de rides qui se creusent, d'un corps qui mue. C'est la conscience du temps qui passe à une fulgurance effrayante. Je me souviens des 40 ans de mes parents comme si c'était hier. Une petite vingtaine d'années nous séparent seulement. Hier encore, c'était eux qui avaient 40 ans.  Aujourd'hui, c'est déjà mon tour.

Zoo des Marécottes - 1976

Ce cap symbolique se résume pour moi, parmi pléthore de citations, à celle-ci 

lundi 23 mai 2011

Les sacs Vehla de Catherine Membré


Est-ce que les beaux jours vous font maugréer en trimballant vos encombrants sacs en cuir.

Est-ce que les fleurs vous font tourner la tête, perdre toute objectivité, réveillant en vous un romantisme refoulé ou une frivolité assumée.

Est-ce que les détails, la doublure d'un sac sont aussi importants que son enveloppe extérieure.

jeudi 19 mai 2011

La popeline de DSK



J'étais tellement honteuse, lundi soir en matant (je provoque un peu en utilisant ce verbe - mais dans le fond nos instincts primaires ne sont-ils pas rassasiés, notre voyeurisme nourri devant ces ingrédients que sont sont le sexe, l'argent, la chute d'un homme de pouvoir, les rebondissements) les journaux télévisés. J'étais gênée de mes pensées. Autant les partager, on ne sait jamais. Peut-être que d'autres que moi se retrouveront dans ces observations qui ont traversé mon esprit.

Planquée derrière ma neutralité suisse, mon soupçon de blondeur et mon statut de blogueuse (je cumule les tares), je ne vais pas me lancer dans l'avancement des primaires, qui de Hollande ou de Aubry, quel sera le nouveau directeur du FMI,  à quoi sert le FMI. Pour ces tergiversations qui donnent l'air hautement intelligent je me renseigne ici ou et j'use ma salive et me gausse d'un savoir cérébral au prétoire qu'est ma cuisine et ses occupants, soit en majorité deux garçons qui, entre deux bouchées, lancent "y nous saoule DSK". En résumé, causons peu, causons psycho de comptoir et chiffons.

mercredi 18 mai 2011

Sauvez le mouton !

Photo @PurePeople

Aujourd'hui c'est de votre oeil-décrypteur, de votre avis intransigeant, de vos idées capillaires dont j'ai terriblement BESOIN.

Qu'une mue ardemment désirée soit en rapport avec cette dizaine que je vais franchir très bientôt, je ne puis le nier. Je ne supporte plus mes cheveux tels qu'ils sont. Sans prétention aucune, vous l'imaginez bien, j'ai entendu des centaines de fois depuis mon enfance "ils sont beaux tes cheveux !" ou "Mouton frisé" hué par un ou deux gamins qui aujourd'hui sont...chauves. (ne pas se réjouir, ne pas se réjouir), Mais à chaque fois que je croise celui (il s'appelle Pascal) qui m'a terrorisée durant des années (me pousser dans un bidon d'orties, me forcer à marcher sur un container en métal / trois jours de fièvre à ne pouvoir poser mes pieds sur le sol, m'enfoncer des cailloux avec son copain Ken dans un orifice que la décence m'interdit de nommer), les rares moments où je le croise, je souris de ce qu'il est devenu. Mais une haine enfantine demeure somnolente. Bref, je m'égare.

Ce sont les autres qui parlent de ces boucles, les coiffeurs qui font des "Oh ! Non ! vous n'allez pas les couper...". Je tangue entre le très court et la  frange. Ce rideau (crépu) qui n'a plus existé depuis mes 14 ans. Je souhaiterais la coupe de Vanessa Paradis, telle que vue au dîner en l'honneur de Karl Lagerfeld à Antibes. Tout en étant consciente que ma touffe ressemblerait plutôt à celle

samedi 14 mai 2011

Isabelle, pirate élégant(e)

Photo @ Pierre-Jean

Edit du 14 mai 2011 - Suite à un gros bugg chez blogspot (je ne pouvais plus accéder à mon blog - ça fiche presque la trouille avec l'épisode incroyable de PS & Sony), ce billet a été diffusé quelques heures, puis a disparu  pour réapparaître sans les commentaires déjà déposés.

Pour ceux qui ne connaissent pas (ça existe ??), cette superbe femme à l'allure et au style qui me touchent, n'est autre qu'Isabelle. Oui, Accro de la Mode, c'est elle ! Elle illustre parfaitement l'épisode que j'ai vécu il y a quelques jours. Je vous raconte...

Nous mangions avec un couple de copains. Nous en étions aux prémices de la soirée, à l'apéritif donc ! Nous papotons de tout de rien. Ma copine dit, vous savez une de ces phrases dont on ne sait jamais si elles sont un engagement à une conversation ou des mots polis et convenus.

- Elle est belle ta jaquette*. Tu l'as achetée ici  ? (c'était le même gilet que porte Isabelle)
- Oh ! une H&M (oui en Suisse nous nous exprimons de façon un peu rustre - une H&M ! pfff)

S'ensuivent des écarquillement de pupilles et des NOOOOON. Je crois être sur une autre planète que la mienne. Son mari est pris à parti par des "je t'avais dit... tu vois....". J'ai besoin d'un éclair de lucidité, d'alcool d'un truc pour comprendre. 

mardi 10 mai 2011

Beaucoup de hauts, si peu de bas


Peut-on, selon vous, analyser le rapport à son corps grâce aux vêtements ? Fastoche ! Forcément ! A moins d'affectionner l'autodestruction, il paraît évident de mettre en exergue ses plus beaux atouts, faire de l'ombre à ses parties disgracieuses. Encore faut-il les connaître...


Je me faisais cette réflexion, alors, qu'involontairement, ces derniers temps, les petites pièces embarquées deci delà étaient toutes des ... pulls ! Pas besoin d'être devin pour comprendre que je fuis ce "bas" que je voudrais aimer mais qui ne m'aime pas.

lundi 9 mai 2011

Paul Newman, le style parfait


C'est lundi, démarrons la semaine en douceur, faisons-nous du bien aux yeux ! La beauté, la désinvolture, l'élégance, réunies en un seul homme, Paul Newman. Divinement ! Le mot d'usage facile : intemporel.


Si l'on observe intensément (hahem)... tout est parfait. Ses yeux toujours un  peu enflés, les cheveux en bataille, la barbe de quelques jours, son fameux regard qu'on voudrait enjôler...

Il avait ce qui ne s'achète pas... Une allure folle, un peu canaille mais pas trop ! Je vous mets au défi ....

mercredi 4 mai 2011

Les tiroirs à malices - Isabelle Cerboneschi

Isabelle Cerboneschi - @ photo Sylvie Roche

Il était temps qu'elles ressortent des tiroirs, les malices ! Et quelles malices ! Pour débuter 2011 (!), un guide solaire et lumineux : Isabelle Cerboneschi. Pour ceux qui ne la connaissent pas, Isabelle est la rédactrice en chef des hors-séries du quotidien suisse Le Temps. Journaliste, raconteuse de belles histoires, intervieweuse sensible, passionnée et férue de mode.
Nous avions convenu d'un rendez-vous autour d'un café à Genève. Les heures se sont envolées, délicieuses, hors du temps. Sa sensibilité, sa douceur, ses éclats de rire et surtout son émerveillement intact face aux créateurs (elle voit plus de 200 défilés par an !!), son admiration pour ceux qui inventent le vêtement. Dois-je préciser que j'ai été charmée et conquise...
Pardonnez-moi pour ce long post, inhabituel sur la blogo. Les tiroirs à malices sont une conversation, un cadeau , à chaque fois, des invitées. Les partager avec vous me réjouis énormément.
Si vous avez le temps, savourez cette ballade à travers le dressing (mais pas que..) d'Isabelle...

La mode, ce mot galvaudé… Qu’est-elle exactement pour vous ?
Un vêtement, ça vous protège du froid, de l'humidité, du chaud, de la nudité... Mais la mode, pour moi, c'est ce qui nous est donné en plus pour exprimer tous nos personnages intérieurs. Vous pouvez dire qui vous voulez être, ou paraître, sans même avoir besoin d'ouvrir la bouche. C'est un outil d'expression formidable, la mode!

Robe Bouchra Jarrar

Votre style personnel et votre goût ont-ils une source dans votre enfance ou vous les avez forgés toute seule ?

 L'influence des femmes de sa famille ... A gauche la robe de sa grand-tante, à droite une Lanvin hiver 2010.

J'ai grandi auprès de femmes dont la mode était le métier. Ma grand-tante Isabelle était modiste, elle créait des chapeaux. Ma mère, Colette, était une artiste peintre au destin contrarié qui a finalement ouvert une boutique où elle vendait des marques comme Alaïa, Sonia Rykiel, etc. J'ai forcément été influencée par elles, mais par infusion, sans vraiment m'en rendre compte. Quand j'étais ado, je m'habillais dans un style tellement aux antipodes du leur - jeans, bottes camarguaises, chemises de grand-père chinées aux puces, longs foulards indiens imbibés de patchouli... - que ma mère m'avait interdit d'entrer dans sa boutique! Mon frère disait que je voulais devenir hippie quand je serais grande... J'ai visiblement raté cette vocation précoce.

Isabelle à l'époque où elle était interdite de la boutique de sa maman

dimanche 1 mai 2011

Parenthèse autour d'un pantalon rose


Parfois, enfiler une tenue banale mais inhabituelle pour soi, vous remet face à vous-même.

Trop girly, trop primairement 70's (fleurs + sabots + panier + flare). En un mot, trop ! Je ne me sentais pas en adéquation avec mes habillements ordinaires. J'aurais voulu vous partager tant et tant de pensées. Sur les femmes, sur le garçon manqué que j'étais avant l'arrivée tonitruante des hormones prépubères, de vêtements, de rapports humains. Mais les mots ne sont jamais venus. Oui, tout cela, à 8h45, ce vendredi matin-là. Ce même jour, hasard, Sophie racontait les femmes.